Rencontre explosive... [PV Mione]

Je marchais d'un pas assuré dans les couloirs du troisième étage de Poudlard, pensant à ma mère et ma tante mortes à cause de mon père. Mon sac était scotché à mon épule; je regardais dans le vide, le menton haut, fière et puissante dans ce bas monde. J'avais dans les yeux une lueur qui faisait peur même aux plus courageux.
" Si tu vas à Gryffondor tu seras courageux, qu'il disait l'autre morceau de tissu. Mon oeil, ouais. Il n'y a qu'à voir tous ces petits première année qui me regardent comme si j'étais le montre du Loch Ness."

- Hé, tu sais quoi ? Cet aprèm on va partir de Poudlard, viens on va à Pré au Lard, c'est pas grave on a juste histoire de la magie... !

Je souris d'un air sadique. Ces deux Poufsouffles d'environ quatorze ans voulaient sécher l'histoire de la magie. Très intéressant. Ils étaient juste devant moi, et je
marchais d'un pas silencieux. Ils ne m'entendaient donc pas, plongés dans leur planification de séchage de cours. J'accélérai légèrement le pas, ayant de plus grandes jambes qu'eux je fus rapidement à un mètre derrière eux. Je tendis les bras et les attrapa, une main sur les épaules des deux élèves. Ils sursautèrent et se retournèrent en même temps, puis pâlirent. J'étais une des pires de ce bahut.

- Alors, on veut sécher les cours d'histoire ?
- Non, non, on voulait juste...
- Vous vouliez quoi ?

J'avais envie de m'amuser. Ils étaient blancs comme des soucoupes, ces deux là. On aurait dit qu'ils étaient morts, en fait.

- Mais, non, mais je... Mais on...
- Oui. C'est ça. Je ne me rapelle pas t'avoir infligé de sortilège de baalbutiement.
- On est désolé, Elizabeth ! On est vraiment désolés... On va être en retard en métamorphose ! S'il te plaît...

Je les pris alors par la peau du cou, les emmena près d'une armoire à balais et les jeta dedans. Je sortis ma baguette, ils n'osaient pas hurler, ils me regardaient avec des yeux effarés.

- Oubliettes !

Ils eurent soudain les yeux dans le vague, et je refermai l'armoire à l'aide d'un sortilège. Je descendis ensuite les escaliers pour repartir dans ma salle commune, mais je fus bousculée par une Gryffondor.

- Granger ! Quelle mauvaise surprise... Toujours sang de bourbe ?

Je savais que cette crétine de sang de bourbe finirait par répondre à ma provocation parfaitement volontaire. J'avais envie de m'engueuler avec quelqu'un, ayant cet esprit de contradiction tellement fort que je ne pouvais m'en empêcher. Et Granger était parfaitement adaptée à la situation. De plus elle était dans les cachots, autant dire dans le terrain ennemi. Elle ouvrit la bouche souillée qui était sienne et dit :

- Et toi, toujours aussi debile.

Je souris, amusée par cette si piètre répartie. De toute évidence, cette fille n'avait absolument rien pour elle, à part les livres qu'elle lisait jour et nuit rien que pour ne serait-ce que tenter d'avoir le niveau de magie d'un sang pur, d'un vrai sorcier.

- Oh, écoute, je pense surtout que je suis toujours aussi étonnée de voir que tu as une si mauvaise répartie. C4est vrai, quoi, après tant d'années je pensais que tu aurais pris un peu des réponses de moi ou de Rogue. Mais non, tu continues à chercher dans tes bouquins, mais chercher quoi ? Chercher à te rendre aimée ?

Granger ramassa son livre de potions, un livre de Fleury et Bott. Un si mauvais choix... Personnellement, j'avais celui de mon père, celui où il était annoté des améliorations par rapport aux ingrédients. Bien sûr, Granger avait choisi un neuf. Certes le mien n'avait pas l'air magnifique, de loin, avec sa couverture un peu bousillée et son écriture dépassée à l'intérieur. Mais il était superbe.

- Tu fais pitié ma pauvre, change de disque.
- Je changerais de disque quand tu cesseras de faire pitié, toi. CE qui n'est pas demain la veille, je le crains. Franchement, pense à ton image un peu ! C'est primordial. C'est un conseil d'amie, c'est surement le seul que tu auras vu que tu n'as pas d'amis et que je ne compte pas être la tienne. Ah, oui, tu vas me sortir Potter et Weasley, mais je voulais dire que tu n'as pas d'amis qui ne sont pas égaux à toi. Même le traître à son sang est supérieur à une sang de bourbe.

Je voulais qu'elle reste histoire de m'amuser un peu.

J'avais fait exprès de l'énerver, pour qu'à la fin elle retourne chez ses moldus de parents et qu'elle ne pollue plus Poudlard déjà bien assez souillé comme ça. Si seulement Salazar Serpentard avait réussi à imposer sa loi, si seulement seuls les sang purs ou mêlés à la limite étaient accceptés dans ce collège ! Les rares personnes respectables s'en seraient portées beaucoup mieux, sans Sang de Bourbe comme Granger pour essayer de faire croire aux personnes vraiment douées de pouvois magiques qu'elles en possédaient. Ce qui était complètement faux. Bien entendu, les amoureux des %oldus comme Dumbledore ou le père des traîtres à leur sang essayaient de faire croire que les personnes Sang de Bourbe avaient un pouvoir supérieur à celui de ma chaussette gauche, et les gens comme mon père et ma défunte mère essaient de les faire revenir à la raison. La passion qu'exerce Weasley père pour les inventions (si on peut appeler des choses volées aux sorciers des inventions bien sûr) est parfaitement ridicule ...

- Ecoute, j'ai bien compris ton petit jeu. Je ne veux pas me disputer, c'est claire. Cela n'apporta à rien. Si tu est si intelligente que tu le dis, tu devrais savoir que se genre de comporte est puéril et immature.

Je souris avec une lueur de moquerie prononçée dans le regard. Bien entendu, cette petite Sang de Bourbe était persadée qu'elle avait raison, avec son raisonnement à une noise et sa prétendue intelligence. La vraie intelligence, pour toi Granger, c'est de ne pas naître, sache le.

- Granger, tu es la personne la plus ridicule que j'aie jamais eu la malchance de croiser. Ton petit speach sur l'intelligence et les disputes de vaut rien. C'est toi qui es immature, tu sais pourquoi ? Pour la simple raison que tu essaies de discuter raisonnablement alors qu'intérieurement tu bous, je le sais. Tu ne supporte pas ce que je dis, et tu as la ferme intention de m'attaquer. Mais mes pouvoirs sont milles fois supérieurs aux tiens, et je te défie de jamais essayer de pointer ta baguette magique sur moi. ce serait la pire chose que tu aies jamais faite. Je peux te faire endurer les pires souffrances imaginables, je peux enfermer ton esprit dans un flacon, je peux te vider de ton âme en torturant la moindre parcelle de ton corps, et là tu me supplieras de te tuer, Granger.

J'étais fière de ma tirade, fière des insultes que je venais de lui balancer à la figure, quand elle envoya son poing vers moi à une vitesse telle que je n'eus pas le temps de l'esquiver. Le choc me fit vaciller, et je portai mes doigts sur mon visage. Dus sang chaud coulait. La tête fendue en deux par la douleur, je sortis ma baguette et murmurai : Episkey sur ma blessure. Une douce sensation de chaleur m'envahit et mon nez se remit en place. La douleur avait fort heureusement disparu.

- Je t'ai prise au mot, je n'ai pas sortis ma baguette. Mais quand bien même, tu ne me fais pas peur. Tu ne fais que du vent et tu es incapable de créé tes phrases toi même car se que tu viens de me dire en dernière partie est mot pour mot se que nous a dit Rogue en première année. Ai un peu d'originalité. Tu essaye de faire ta belle et de faire peur en tyranisant mais tu es ridicul face au personne réellement dangereuse.

Je souris, d'un sourire froid et très dangereux. Elle ne savait absolument pas ce qu'elle faisait, cette gamine. Elle venait de se payer un aller simple pour les forces du mal dans toute leur splendeur.

- C'est bien d'obéir aux ordres. Tu feras un bon petit chien pour Potter. Sache que je fais peur à tout le monde et que je finirai par régner sur le monde entier. Le mal finira par triompher, tu le sais. Essaie de t'en rendre compte avant qu'il ne soit trop tard. Ensuite, je sais très bien mes capacités et j'ai atteint un niveau en potions maléfiques mille fois supérieur au tien. Je suis très belle, je le sais, et je tyrannise pour montrer toute l'étendue de mes pouvoirs au monde pour qu'il prenne peur et se soumette avant qu'il ne soit trop tard. Une personne réellement dangereuse ? Je n'en vois que deux. Un vieux sénile à la main brûlée, mais qui est trop faible pour combattre le plus dangereux mage noir de tous les temps, j'ai nommé mon futur mentor. D'autres questions ?
Je venais de quasiment lui balancer que j'allais devenir mangemorte. Merde. De toute façon elle était trop fière pour montrer aux autorités ce qui s'était passé et je n'ai pas encore la marque. Elle ne pouvait rien contre moi pas encore.

- Ne te fais d'illusion, ma pauvre, tu ne seras jamais Bellatrix ou même Rogue. Tu n'en as pas la carure ni la trempe. Pauvre fille.
- Je ne me fais aucune illusion. Je ne suis pas eux, je suis bien plus puissante, et je le sais. Pauvre fille, pauvre fille.. C'est tes parents qui me parlent, Granger ? Serpensortia !

Un long serpent vert et jaune sortit de ma baguette et se dirigea tout droit vers l'autre sang de bourbe.